Starlink et Samsung explorent l’intelligence artificielle pour une connectivité internet via satellite directe. Une puce Exynos, intégrant l’IA, remplacera les stations au sol en optimisant la prédiction des trajectoires satellites.
Cette avancée cible les zones blanches et prépare le réseau 6G non terrestre, soutenu par l’investissement massif de SpaceX. Une alliance stratégique pour redéfinir l’accès global à internet.
Samsung et Starlink s’allient : l’intelligence artificielle au cœur d’une révolution
La collaboration entre Starlink et Samsung vise à révolutionner l’accès à internet. Un modem Exynos intégrant une NPU (unité de traitement neuronal) permettra une connexion directe satellite-appareil, éliminant les stations de base au sol. L’IA optimisera en temps réel les trajectoires satellites, essentiel pour les zones blanches mal desservies. Les satellites Starlink, en orbite basse, se déplacent à 27 000 km/h, rendant cette avancée cruciale pour une connexion fluide.
Les tests montrent une amélioration de 55 % pour l’identification des faisceaux et 42 % pour la prédiction des canaux. Cela garantit une stabilité accrue malgré les satellites en mouvement rapide. Cette technologie s’inscrit dans le projet Direct to Cell de Starlink, déployé avec T-Mobile pour des messages SMS en zones reculées. Des opérateurs internationaux élargissent la couverture mondiale.
SpaceX a investi 17 milliards de dollars dans des fréquences 6G NTN. Objectif : connecter véhicules autonomes, robots et appareils grand public avec une latence ultra-faible. Le 6G NTN cible des applications critiques comme la sécurité routière, où une coupure pourrait être dangereuse. Cette infrastructure prépare les réseaux futurs, intégrant espace et intelligence artificielle.
Ce partenariat renforce la position de Samsung dans les semi-conducteurs pour l’espace et l’IA. D’ici 2040, le marché des télécommunications spatiales pourrait atteindre 530 milliards de dollars, redistribuant les réseaux actuels.
Comment l'IA résout le casse-tête de la connexion par satellite
Les satellites Starlink évoluent en orbite terrestre basse (LEO). Chaque appareil au sol dispose de 15 à 30 secondes pour capter le signal avant le passage au satellite suivant.
C'est bien plus complexe que les défis posés par le Wi-Fi 7, car le signal doit traverser une atmosphère dense et compenser le défilement rapide des satellites. Les modems actuels, conçus pour des réseaux terrestres stables, ne suffisent plus face à ces micro-secondes critiques.
Samsung change les règles avec un modem intégrant une NPU (Neural Processing Unit). Cette puce utilise l'apprentissage automatique pour analyser les données orbitales en temps réel, anticipant les pertes de connexion dues aux débris spatiaux (160 millions de fragments en orbite).
En prédisant précisément les trajectoires, la NPU optimise les liaisons satellites avec une réactivité inédite. Résultat ?
- Une identification des faisceaux améliorée par un facteur 55 par rapport aux modèles existants
- Une prédiction des canaux de communication multipliée par 42
- Un réglage à longue portée en temps réel, clé pour la connectivité satellite directe
Ces performances permettront de déployer le réseau 6G NTN (Non Terrestrial Networks), avec une couverture mondiale sans infrastructure terrestre. SpaceX a acquis 50 MHz de spectre satellite mondial pour 17 milliards de dollars, une infrastructure essentielle pour les véhicules autonomes et robots humanoïdes nécessitant une latence inférieure à 20 ms.
Dans les zones rurales, cette technologie pourrait réduire de 80% les coûts d'infrastructure d'ici 2030, selon les ingénieurs. Elle ouvre aussi la voie à des services hybrides combinant satellites et réseaux terrestres pour une transition fluide entre les deux types de connexion.
Starlink prépare l'avenir avec le réseau 6G non terrestre
SpaceX consacre 17 milliards de dollars à l’acquisition de spectres clés, dont la bande dorée AWS-4, idéale pour la connectivité direct-to-cell. Ce projet vise à supprimer les stations terrestres, permettant une communication satellite-appareil directe. Résultat : une couverture mondiale (mer, montagne) et une résilience accrue face aux pannes des réseaux classiques.
Le modem Starlink Samsung IA, doté d’une unité neuronale, anticipe les mouvements des satellites et optimise les signaux en temps réel. Cette avancée améliore de 55 % l’identification des faisceaux, crucial pour des applications comme les véhicules autonomes ou la télémédecine, dépendant d’une latence ultra-faible. Cette technologie pourrait aussi révolutionner les réseaux agricoles ou industriels en zones reculées.
Plus qu’une collaboration : une synergie entre Samsung et les entreprises d’Elon Musk
Samsung co-développe les puces AI5 pour les voitures autonomes Tesla et les robots Optimus. Cette synergie renforce l’écosystème Starlink : connectivité par satellite, IA embarquée et automatisation. Un trio technologique visant un marché estimé à 530 milliards de dollars d’ici 2040.
Ce partenariat redéfinit la connectivité mondiale. Grâce au 6G NTN, des scénarios comme des visioconférences en zones reculées ou des drones de secours en catastrophe deviennent possibles. Une révolution pour les réseaux de demain, reliant l’humanité sans exception géographique.
En résumé, ce partenariat inédit combine l'expertise de Samsung en puces IA Exynos et le réseau satellitaire Starlink pour créer un modem 6G intelligent, pivotant vers une ère où les appareils communiqueront directement avec des satellites, rendant l'internet plus rapide, plus fiable et accessible partout sur la planète. Elon Musk ne se contentera donc pas de booster le débit internet de ses satellites. Il vise désormais le marché mondial de l'accès Internet... en s'implantant dans nos smartphones.