Téléphone portable et cancer : l’Anses confirme l’absence de lien avéré, tout en appelant à la prudence

Par La Rédaction DegroupTest publié le 26/11/2025 à 11h45

Cette conclusion s’appuie sur l’examen rigoureux d’environ 250 études jugées les plus solides, sélectionnées parmi un millier de recherches publiées entre 2013 et 2024.

Téléphone portable et cancer : l’Anses confirme l’absence de lien avéré, tout en appelant à la prudence.

Tout comme les inquiétudes sur les risques de la 5G sur la santé, l'utilisation intensive du smartphone et les ondes radioélectriques qu'il utilise pour fonctionner interroge. Après plus de 10 ans de recherches, l'Anses vient de dévoiler ses conclusions.

Aucun lien causal avéré entre téléphone et cancer

Après une revue rigoureuse d’environ 250 études scientifiques récentes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a annoncé ce jour que "les données accumulées depuis 2013 ne permettent pas d’identifier un lien entre le développement de pathologies cancéreuses et l’exposition aux radiofréquences", souligne l’agence. 

Cette absence de lien est valable même pour les conditions d’exposition les plus fortes, notamment l’utilisation intensive du téléphone portable, où la source d’émission est proche du cerveau, organe le plus étudié dans les recherches.

Une analyse rigoureuse

Les experts de l’Anses ont analysé les preuves disponibles selon trois volets : mécanismes biologiques, études animales et études épidémiologiques humaines. Olivier Merckel, chef de l'unité d'évaluation des risques liés aux agents physiques à l'Anses, insiste : "La recherche d’effets sanitaires des radiofréquences reste une question majeure car quasiment toute la population est exposée, notamment avec 98% des personnes âgées de plus de 12 ans utilisant un téléphone mobile.

Il ajoute que : "les modifications cellulaires observées lors d’expositions expérimentales sont temporaires : lorsque l’exposition cesse, les cellules retrouvent leur état d’origine".

La prudence reste de mise

Malgré l’absence d’éléments solides qui pourraient démontrer un lien avec le cancer, des "signaux faibles" issus de certaines études en laboratoire justifient la poursuite de la recherche. 

L’Anses explique aussi que de futures études pourraient apporter de nouvelles données "permettant de mieux comprendre les effets potentiels". Face à un usage mobile en forte progression, notamment chez les jeunes, l’agence maintient donc ses recommandations de prudence.

Recommandations et vigilance pour les jeunes

Le risque zéro n'existe pas et L'Anses insiste sur la prudence ! Elle conseille notamment de 

  • limiter le temps des appels
  • de privilégier le kit mains libres
  • d’éviter de coller le téléphone contre le corps, particulièrement pour les enfants et adolescents, populations considérées comme plus vulnérables. 

"Il s’agit d’un enjeu de santé publique majeur", prévient Olivier Merckel. L’agence souligne enfin l’importance du suivi épidémiologique à long terme à travers des cohortes comme l’étude COSMOS, afin d’identifier précocement d’éventuelles évolutions du risque sanitaire lié aux radiofréquences.

La Rédaction DegroupTest

La Rédaction DegroupTest

L'équipe de rédacteurs DegroupTest vous propose des articles sur l'actualité des box internet, forfaits mobile, VPN et alarmes.

Cette page peut contenir des liens d’affiliation. Si vous achetez via l'un des ces liens, le site marchand pourra nous reverser une commission. en savoir+

Dans la même rubrique
Les articles les plus récents