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Free a fait le plein d'abonnés mobiles et fixes cet été marqué par un nouveau record sur la fibre et le "succès commercial" de sa nouvelle Freebox Pop.
La période estivale a souri à Iliad et sa marque Free. Et surtout l'après-confinement, qui a vu les consommateurs se ruer sur les abonnements Internet en fibre optique. Mais le lancement début juillet de la nouvelle Freebox Pop est également invoqué pour expliquer des performances jamais vues depuis 8 ans sur ses services Internet fixe, se félicite l'opérateur dans son dernier communiqué financier.
La fibre Free en force
A l'instar d'Orange, qui a explosé les compteurs dans ce domaine au 3e trimestre, l'opérateur contrôlé par Xavier Niel a largement profité d'un contexte porteur pour le très haut débit après un printemps confiné. Free a ainsi vu sa base d'abonnés fibre grossir de 300 000 clients entre juillet et septembre. Un nouveau record pour la marque, qui avait déjà crevé les plafonds au trimestre précédent (243 000), malgré six semaines très perturbées en mars et avril.
L'opérateur compte désormais plus de 2,5 millions freenautes raccordés en fibre, et à ce rythme, a bon espoir d'atteindre l'objectif de 2,8 millions qu'il s'était fixé à fin 2020. Il pourra compter pour ce faire sur un second confinement moins restrictif, et sur la disponibilité croissante de ses offres FttH : 1,5 million de foyers supplémentaires pouvaient y prétendre au sortir de l'été, portant le total de 18,8 millions.
Internet et mobile au beau fixe
Le succès des offres fibre Free dope naturellement les chiffres de recrutement de l'opérateur. Avec 100 000 clients Internet fixes de mieux, il signe même sa meilleure performance depuis 2012. Et établit là aussi un nouveau record d'abonnés, à 6,67 millions. Une performance qu'Iliad n'attribue pas seulement à la fibre : le "succès commercial" de la Freebox Pop y est aussi pour quelques chose, affirme l'opérateur. Qui indique dans la présentation de ses résultats avoir écoulé au cours du dernier trimestres des "centaines de milliers" de sa petite dernière, ainsi que de sa Freebox Delta, désormais plus abordable avec le décodeur Pop. A tel point que les approvisionnements de l'opérateur n'ont pas pu suivre, les délais de livraison se comptant en mois.
Source : Iliad
Côté mobile, la marche avant est à nouveau fermement enclenchée également : 70 000 abonnés supplémentaires ont été enregistrés au 3e trimestre, net de résiliations. Et 120 000 sur ses forfaits 4G, dont l'offre historique à 19,99€, que l'opérateur met désormais quasi constamment en avant, par le biais de ventes privées assorties d'un smartphone offert. Si, à 13,5 millions, Iliad reste encore à plusieurs encablures de son record historique d'abonnés mobiles (13,8 millions), il peut ainsi se satisfaire de voir la part des abonnements les plus rentables progresser régulièrement. En l'espace de trois ans, la part de son célèbre - et peu rémunérateur - forfait à 2 euros dans sa base d'abonnés a ainsi fondu de 46% à 36%.
Vers des Freebox plus rentables ?
Résultat : malgré des performances commerciales en dents de scie ces trois dernières années, le chiffre d'affaires de services mobiles a crû de manière quasi constante pour atteindre plus de 524 millions d'euros au 3e trimestre. Alors que, sur la même période, le chiffre d'affaires des services fixes s'établit à 673 millions d'euros : le même qu'au 1er trimestre 2018, alors que Free compte aujourd'hui 170 000 abonnés de plus !
Les recettes ne profitent pas vraiment du succès de la fibre - chez Free, elle est au même prix que l'ADSL - voire sont tirées vers le bas par les offres agressives à petit prix la première année. Des box Internet à partir de 14,99 euros par mois qui se sont d'ailleurs récemment éclipsées. Ces petits prix feront ainsi moins d'ombre à la Freebox Pop, qui aura ainsi tout loisir de doper la rentabilité des services Internet fixe de l'opérateur. Si tout se passe bien.
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